



Le Sénégal compte aujourd’hui environ 14 millions d’habitants avec une minorité faible en zone urbaine. 43% de sa population a moins de 15 ans. Plus du ¼ des sénégalais est installé dans la région côtière où se trouve Dakar, la capitale, accueillant environ 3 millions d’âmes. Trois quart de la population peut bénéficier de l’eau potable mais beaucoup moins de l’électricité. Quatre dakarois sur dix habitent dans les bidonvilles périphériques de la ville et près de la moitié de la population sénégalaise est sous le seuil de pauvreté. Le revenu mensuel moyen par habitant est de 51.250 FCFA (78€). Il est dénombré en moyenne 4 enfants par femme.
Le français est la langue officielle du Sénégal, mais le wolof est la langue nationale la plus couramment utilisée. Vingt autres sont officiellement reconnues. Un sénégalais sur deux ne sait pas lire et écrire.
Entre 2000 et 2012, le nombre de bacheliers a plus que triplé passant de 9000 à 30000. Les infrastructures médicales et éducatives sont très en avance par rapport aux pays voisins, mais avec une grande disparité territoriale. Sur dix médecins ou pharmaciens, huit sont installés à Dakar et la médecine traditionnelle est très répandue en raison des croyances et de son coût à la portée de la majorité des sénégalais.
L’espérance de vie à la naissance est de 61 ans.



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Contexte local
Parlons d'enfant
Le Sénégal enregistre 3,5 et 5,5% de son PIB respectivement à la santé et à l’éducation. Le taux de scolarisation à l’école primaire est de 8 enfants sur 10, alors que celui du préscolaire est en dessous de 2. Il est le seul pays de la sous-région où sont inscrites plus de filles que de garçons au primaire, mais ce rapport fille/garçon s’inverse nettement à partir du secondaire où le nombre d’inscrits est bien en deçà. On dénombrait en 2012, 194.000 filles et 269.000 garçons encore non scolarisés et estimait qu’un tiers de la population de moins de 15 ans était astreint à une activité rémunératrice.


Message de la Représentante
Je me suis toujours beaucoup intéressée aux enfants. Malheureusement on en voit au Sénégal, comme dans dans la plupart des pays africains, un nombre croissant qui participe prématurément aux besoins de la famille et parfois en a entièrement la charge quand les parents sont sans emploi, dans l'incapacité ou ont disparu. Cette lourde responsabilité les conduit à mendier (les Talibé) ou offrir de petits services dans la rue, (cirage de chaussure, vente de sachets d'eau, lavage de pare-brise, nettoyage de devanture, etc.) quand ils ne se livrent pas à des larcins ou n'entrent pas dans un réseau de prostitution pour trouver de quoi vivre.
Le fait d'être une mère a accentué cette préoccupation quant à leurs conditions et m'a emmené à leur accorder plus de considération. Faire un geste à leur endroit, qui pourrait même nous paraître insignifiant, est souvent pour eux salvateur. C'est donc naturellement que j'ai adhéré au projet du Nid d'enfants avec la conviction que nous pourrons permettre à certains, je l'espère nombreux, de connaitre un autre sort.
Mme Saliou Dian BALDE DIALLO
Informaticienne, mère de 3 enfants


Le nid d'enfants
Sénégal
Mlle Mariama Dalanda BA
Médecin / Secrétaire Générale
Mme Khadidiatou BALDE
Juriste / Trésorier
